La bataille d'Azanulbizar.

La bataille d'Azanulbizar :

La bataille d'Azanulbizar fut le dernier acte de la Guerre des Nains et des Orques dans les Monts Brumeux, provoquée par le meurtre du roi nain Thror par l'orque Azog surnommé "Le Profanateur" qui s'était proclamé roi de la Moria.

Après de nombreuses batailles, les Orques se retrouvent alors acculés dans la vallée d'Azanulbizar, mais des troupes fraîches sortent des souterrains de l'ancienne cité naine et prirent place sur les hauteurs de la vallée.

Cette vallée, appelée Nanduhirion par les Elfes, se situe entre le Fanuidhol et le Celebdil, sur le versant oriental des Monts Brumeux. Elle renferme le lac du Kheled-zâram, et c'est sur elle que s'ouvre la porte est de l'ancienne cité naine de Khazad Dûm.

Cette bataille commence alors sous le regard de la Porte Est de la Moria, au bord du Kheled-zâram. Lorsque les Nains, qui appartenaient aux Sept Maisons naines, arrivèrent en vue de la Porte de la Moria, les Orques d'Azog tenaient les hauteurs, et beaucoup étaient cachés dans la Moria. L'assaut initial des Nains en nombre inférieur mené par Thrain II, fut alors repoussé, et ses troupes battirent en retrait dans un bois, où de nombreux guerriers Nains périrent.

La bataille fut longtemps indécise, mais l'arrivée des troupes des Monts du Fer, menées par Nain, fit pencher la balance en faveur des Nains, et scindèrent l'armée ennemie en deux qui à son tour se débanda jusqu'à la porte de la Moria. C'est alors que Nain, roi des Monts de Fer, défia Azog en duel mais fut vaincu et tué au moment même où les armées naines mettaient les orques en déroute. Azog tomba finalement sous les coups de Dain Pierre de Fer, le jeune fils de Náin.

Mais la Moria ne fut pas pour autant réoccuppée, car le Balrog la hantait toujours. De nombreux Nains périrent durant cette bataille meurtrière, et les survivants furent forcés de brûler leurs corps, faute de pouvoir les inhumer.

De nos jours, pour un Nain, pouvoir dire d'un de ses ancêtres qu'il fut un Nain brûlé est une source de fierté.